Un nombre important de supporters et journalistes de l’OL se sont rassemblés à Paris pour assister à l’audition des dirigeants lyonnais devant la DNACG, une commission de contrôle du football français. L’enjeu est crucial : éviter la relégation du club en Ligue 2. L’ampleur de la détermination des supporters se manifeste même par des initiatives désespérées, comme la mise en vente de biens personnels, illustrant le sentiment d’urgence et l’attachement profond à l’équipe. Cette situation soulève des questions plus larges sur les conséquences potentielles d’une relégation, non seulement pour l’OL, mais aussi pour d’autres clubs et pour la représentation européenne du football français.
La possible relégation de l’OL pourrait avoir des répercussions considérables sur le paysage footballistique français et européen. Reims, par exemple, pourrait retrouver une place en Ligue 1, tandis que l’absence de l’OL en Ligue Europa ouvrirait une opportunité à Strasbourg, qui à son tour pourrait laisser la place à Lens en Ligue des Champions. Parallèlement à ces enjeux sportifs, Michele Kanga, propriétaire de l’OL, œuvre activement en coulisses pour tenter d’éviter la relégation. Elle est soutenue par JohnTextor, qui a quitté ses fonctions de président après avoir été incapable de satisfaire les exigences financières du club.
Dans un contexte politique, Michele Kanga a rencontré la ministre des Sports et Aurore Bergé, chargée de l’égalité femmes-hommes. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des inégalités persistantes dans le sport, notamment en termes de représentation féminine aux postes de pouvoir. Un rapport détaillé a mis en lumière cette absence et a proposé des solutions concrètes, telles que des quotas, un accompagnement vers les métiers du sport et des conditions liées aux subventions. La ministre des Sports a souligné l’importance du développement du sport féminin, citant l’engouement croissant du public, comme l’Euro 2025, et s’est engagée à poursuivre les efforts pour structurer durablement le sport d’élite féminin.