Le Racing Club de Strasbourg aborde une période cruciale avec trois matchs qui pourraient lui offrir l’opportunité de se qualifier pour les compétitions européennes. Si la 7ème place est déjà acquise grâce à un goal average largement favorable par rapport à Lens, la qualification européenne reste suspendue à un facteur extérieur. Cette position ne garantit une place européenne que si le Paris Saint-Germain remporte la finale de la Coupe de France contre Reims le 24 mai prochain, une semaine après la dernière journée de championnat. L’attente risque d’être longue, mais il existe une solution plus simple et satisfaisante : terminer dans le TOP 6. Le défi commence ce samedi à la Meinau face au PSG. Le club de la capitale, déjà sacré champion de France, n’a plus rien à jouer en Ligue 1, mais après leur récente défaite à domicile face à Nice, les Parisiens chercheront à préserver leur invincibilité à l’extérieur. Les Strasbourgeois devront être vigilants face à un adversaire redoutable, même s’il n’est pas pleinement concentré sur le championnat. La suite de cette quête européenne mènera le Racing à Angers, 15ème du classement. Avec seulement deux points d’avance sur Le Havre (barragiste) et trois sur Saint-Étienne (premier relégable), les Angevins joueront probablement leur survie en Ligue 1, selon le résultat du match entre Nantes et Angers. Strasbourg devra se méfier d’une équipe en lutte pour le maintien, dans un contexte où chaque point sera vital pour leurs adversaires. Enfin, les Strasbourgeois concluront leur saison à domicile face au Havre, dans une ambiance qui s’annonce électrique. Les Le Havrais, eux aussi en quête de maintien, viendront chercher leur salut, rendant cette ultime confrontation tout sauf une formalité. Pour les supporters du Racing, l’Europe n’a jamais été aussi proche. Trois finales, neuf points à aller chercher, et un rêve collectif qui pourrait devenir réalité. C’est le moment pour Strasbourg de donner tout ce qu’il a, de prouver sa valeur et de décrocher cette place européenne tant convoitée.