L’AS Saint-Étienne continue de miser sur la formation et la confiance accordée aux jeunes talents, comme en témoigne le prêt de l’attaquant Enzo Mayilla à Aubagne-Air Bel. Après deux titularisations consécutives, le jeune joueur de 19 ans s’impose progressivement dans le National 1, confirmant la confiance de son entraîneur. Ce prêt est perçu positivement par le club stéphanois, qui souhaite lui offrir du temps de jeu compétitif et observer son intégration. Parallèlement, le club a géré le départ de Benjamin Bouchouari, le milieu marocaing étant vendu pour 4 millions d’euros, une opération financière jugée intéressante. La direction mise sur la stabilité du groupe et la progression des jeunes pour combler les éventuels manques, avec un regard attentif sur le mercato hivernal pour renforcer l’entrejeu.
L’équipe stéphanoise se prépare à affronter Clermont, un match important pour évaluer la capacité du milieu de terrain à maintenir un niveau de jeu constant. Malgré une composition potentiellement réduite en milieu de terrain, l’entraîneur s’appuie sur l’expérience de joueurs comme Moueffek et Tardieu, ainsi que sur l’enthousiasme des jeunes pour construire un équilibre collectif. L’absence de renforts immédiats et la stratégie de développement des jeunes sont assumées par la direction, qui privilégie la construction d’un avenir solide pour le club. Cette approche, bien que risquée, s’inscrit dans la volonté de redonner une identité forte à l’ASSE, basée sur la formation et la confiance aux jeunes joueurs.
En parallèle, l’ancien président de l’ASSE, Roland Romeyer, a publiquement dénoncé une enquête pénale l’invoquant pour harcèlement et outrage sexistes. Romeyer, qui a passé 32 ans au sein du club dont 20 en tant que président, se dit profondément surpris et accuse un acharnement post-départ. Il conteste fermement les accusations, évoquant un timing suspect et aspirant à se défendre devant le procureur de la République. L’enquête, qui remonte à une période antérieure à la vente du club, s’appuie sur des plaintes de salariées et des témoignages anonymes. Cette affaire survient alors que Romeyer souhaitait se retirer paisiblement de la vie publique.