Depuis plusieurs jours, une tension grandissante émane autour de l’OGC Nice, culminant avec le lancement d’une pétition demandant à INEOS de quitter le club. Cette initiative, initiée par des supporters via la plateforme change.org, a déjà recueilli plus de 1 400 signatures en quelques jours. La contestation s’alimente sur plusieurs fronts : des critiques persistantes concernant la gestion sportive, une colère exprimée envers la direction et une inquiétude croissante quant à l’avenir de l’équipe. Cette mobilisation intervient après une série de désillusions sportives, notamment une récente défaite contre Toulouse, troisième revers consécutif en compétition officielle, qui a provoqué l’indignation des supporters dans les tribunes de l’Allianz Riviera.

Les griefs des supporters sont multiples et s’articulent autour d’un sentiment d’abandon de la part d’INEOS, propriétaire du club depuis 2019. Ils reprochent à la direction de s’éloigner des valeurs et de l’identité du club, illustré par la polémique autour des nouveaux maillots de la saison. De plus, l’investissement perçu comme insuffisant, notamment dans le mercato estival, alimente un profond malaise. Les supporters estiment que l’intérêt d’INEOS est désormais concentré sur Manchester United, et que l’OGC Nice est devenu un simple moyen de soutenir ce groupe. Des déclarations passées de Jim Ratcliffe, propriétaire de Manchester United, minimisant le niveau de l’OGC Nice, ont particulièrement choqué et renforcé ce sentiment de déconnexion.

Face à cette situation, les signataires de la pétition appellent à un changement radical : la recherche rapide d’un repreneur pour le club. Ils estiment que cette mesure permettrait de soulager l’OGC Nice d’un poids insupportable et d’assurer un avenir plus prometteur. Malgré l’absence de réaction officielle de la part de la direction ou d’INEOS, la pression monte considérablement. Les résultats sportifs décevants, la défiance vis-à-vis des choix stratégiques et la fracture avec les supporters laissent présager un avenir incertain pour le club sous la tutelle d’INEOS. L’espoir renaît même autour d’un possible retour de Jean-Pierre Rivère, ancien président du club, bien que son retour soit considéré comme compliqué pour cette année.