Selon le site d’information économique Bloomberg, John Textor, ancien président de l’OL, est confronté à une action en justice intentée à Londres par la société Iconic Sports. Cette action découle de l’échec d’une fusion entre Iconic Sports et la société Eagle Football Holdings, dans le cadre d’un accord initialement prévu en 2023. Iconic Sports réclame 80 millions d’euros, accusant John Textor d’avoir déformé la viabilité de leur SPAC et d’avoir entravé les procédures judiciaires visant à récupérer leurs droits d’investissement. Textor, de son côté, a porté plainte auprès d’un tribunal fédéral américain, accusant Iconic Sports et ses financeurs de fraude boursière, notamment en raison de relations passées entre le milliardaire russe Mikhaïl Fridman et la banque suisse UBS Group AG.

Ce conflit financier remonte au rachat de l’OL par John Textor fin 2022, où Iconic Sports disposait d’une option de vente lui permettant de récupérer ses droits d’investissement s’il ne se concrétisait pas la fusion avec Eagle avant avril 2023. Malgré le temps qui passe, le litige persiste et semble loin d’être résolu. L’issue de cette affaire est d’autant plus cruciale pour l’OL qu’elle intervient à un moment critique pour le club, qui doit connaître le verdict de la DNACG mercredi concernant son avenir en Ligue 1.

Cette journée du 9 juillet 2025 est déterminante pour l’OL, car elle pourrait sceller son sort en Ligue 1, son avenir professionnel et sa participation à la Ligue Europa. L’accord avec l’UEFA, qui garantit une place en Europe en cas de validation de la sanction par la DNACG, est conditionné au maintien du club en Ligue 1. Si la commission d’appel de la DNACG valide la sanction, l’OL pourrait faire appel devant le CNOSF et le tribunal administratif pour défendre ses droits. L’enjeu est donc double : assurer la survie du club en Ligue 1 tout en conservant sa place en compétition européenne.