La nomination récente de Nicolas de Tavernost à la tête de LFP MEDIA a été officialisée mercredi dernier par le Conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel. L’ancien président du groupe M6 a exprimé son enthousiasme quant à sa nouvelle mission, qui consiste à collaborer étroitement avec l’ensemble des clubs professionnels français et CVC afin de développer et réussir les championnats français.
Cependant, cette nomination intervient dans un contexte marqué par une plainte déposée contre Vincent Labrune, président de la Ligue de Football Professionnel, et un conflit naissant entre la LFP et les opérateurs de paris sportifs. Selon l’association Stop Homophobie, le compte officiel de la Ligue 1 a diffusé une vidéo contenant des propos homophobes tenus par des supporters lors du derby entre l’AS Saint-Étienne et l’Olympique Lyonnais. Vincent Labrune est identifié comme le directeur de publication du compte Instagram incriminé.
La LFP a déclaré être étonnée par cette plainte, qui fait suite à la diffusion regrettable d’un extrait vidéo contenant des propos discriminatoires tenus par des supporters, et que le contenu a été supprimé dès l’identification de ces propos. Cependant, ce n’est pas la seule polémique dans laquelle se trouve la LFP. En effet, elle est déjà en conflit avec DAZN, son diffuseur principal qui lui réclame plus de 500 millions d’euros.
Récemment, la LFP a décidé d’augmenter le droit au pari de 1 à 2% à partir de la saison 2025-2026. Chaque année, les sociétés d’opérations de paris en ligne reversent 1% des mises engagées sur le football à la LFP, qui empoche entre 8 et 9 millions d’euros. Cependant, cette augmentation soudaine ne fait pas l’unanimité auprès des opérateurs de paris sportifs, qui pourraient saisir l’autorité de la concurrence ou les tribunaux si un terrain d’entente n’est pas trouvé.