Le club s’apprête à opérer un renouvellement significatif de son milieu de terrain, une priorité affichée par la direction. Plusieurs éléments de l’effectuel actuel sont concernés par cette réorganisation, notamment en raison de la fin imminente du contrat de Nampalys Mendy, dont le départ est désormais considéré comme acquis. Bien qu’Adrien Thomasson et Ojedir soient susceptibles de poursuivre leur engagement, l’avenir d’Andy Diouf et de Neil El Aynououi demeure incertain. Le premier, dont la valeur marchande pourrait se situer entre 10 et 15 millions d’euros, peine à s’intégrer de manière constante, suscitant des considérations de vente, tandis que le second, dont les aspirations de départ de l’été dernier persistent, nécessitera des efforts de la direction pour le fidéliser.
Dans le contexte de ces départs potentiels et de ces incertitudes, le retour de Salis Abdul Samed se présente comme une solution envisageable. Recruté en juin 2022 pour pallier le départ de Cheick Doucouré, il avait démontré un talent indéniable aux côtés de Seko Fofana lors de sa première saison. Néanmoins, la saison suivante s’est avérée bien plus difficile, conduisant à son exclusion temporaire du groupe par Franck Haise. Prêté sans option d’achat à Sunderland en Championship, le milieu de terrain ghanéen est attendu en juin prochain, mais son intégration soulève des interrogations.
Le principal obstacle à son retour réside dans ses récents problèmes de santé. Abdul Samed a été fréquemment indisponible en raison de blessures musculaires, limitant considérablement son temps de jeu à Sunderland, où il n’a disputé que neuf rencontres de championnat. Avant de le réintégrer pleinement au groupe de Will Still, le staff lensois souhaite s’assurer de la résolution définitive de ses soucis physiques. Si ces préoccupations sont levées, Abdul Samed pourrait redevenir un atout précieux pour le milieu de terrain lensois et potentiellement succéder à Nampalys Mendy.