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DNCG : Une Saison Austère Pour Les Clubs De Football Professionnels En France

Malgré les espoirs de relance et les promesses de redressement portées par LFP Média, une décision lourde de conséquences plane sur l’ensemble des clubs professionnels de football en France. Ce positionnement de la DNCG pourrait bouleverser l’été du football français. Depuis plusieurs mois, la Ligue 1 vit au rythme des tensions autour des droits télévisés. Les discussions avec DAZN, les hypothèses de chaîne 100% Ligue 1, les rumeurs de retour de Canal+… autant de signaux qui témoignent d’un système en surchauffe. Si l’arrivée de Nicolas de Tavernost à la tête de LFP Média a permis d’amorcer un nouveau dialogue avec les diffuseurs, l’horizon reste incertain.

Et derrière les portes closes des bureaux parisiens de la LFP, l’ambiance est loin d’être à l’euphorie. Les clubs travaillent d’arrache-pied à la préparation de la saison prochaine, mais une question obsède les directions financières : combien rapporteront les droits TV la saison prochaine ? En coulisses, plusieurs présidents de clubs s’étaient déjà inquiétés. Les revenus des diffuseurs sont encore incertains, et les négociations n’ont, pour l’instant,abouti à aucune garantie concrète.

Pourtant, nombreux sont les clubs qui, année après année, anticipent dans leurs budgets des montants parfois optimistes — pour ne pas dire illusoires. Les ventes de joueurs sont également devenues une variable d’ajustement récurrente. Mais quand ces transactions ne se concrétisent pas, les écarts se creusent. À cela s’ajoutent des masses salariales difficilement compressibles, et une dépendance toujours forte aux subventions et mécènes.

Autant de fragilités que la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), le “gendarme financier” du football français, surveille de très près. Et lundi dernier, lors d’une réunion avec les dirigeants de la LFP, une décision sans précédent a été prise. Selon les informations de L’Equipe, Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG, a demandé à tous les clubs professionnels de ne pas inscrire le moindre euro issu des droits TV dans leurs budgets prévisionnels pour la saison prochaine. Une annonce choc, révélée à huis clos, qui s’est propagée dans toutes les directions financières de Ligue 1 et de Ligue 2.

La justification est simple : l’incertitude est trop grande, et les erreurs de prévision passées ne peuvent plus être tolérées. Selon Mickeler, ce ne sont pas uniquement les droits TV qui posent problème. Il pointe du doigt un problème structurel profond : pertes chroniques, gestion hasardeuse, recettes fictives et budgets gonflés à la spéculation. Et d’ajouter qu’avec 200 millions d’euros de droits supplémentaires, la situation resterait malgré tout très préoccupante.

Le message est limpide : les clubs doivent se préparer à une saison austère. Finis les espoirs de recettes télévisées garanties. Place à la rigueur, au réalisme et à la transparence. Un changement de paradigme qui, s’il est respecté, pourrait bouleverser le mercato estival et redessiner les ambitions de nombreux clubs… à commencer par l’ASSE.

Dans un contexte tendu du côté de l’AS Monaco, le milieu offensif Eliesse Ben Seghir traverse une période compliquée, entre perte de confiance et relations fraîches avec son entraîneur Adi Hütter. Alors que l’AS Monaco est pleinement engagé dans la course à l’Europe, avec l’ambition d’accrocher la Ligue des champions, les Monégasques abordent le déplacement à Geoffroy-Guichard dans un climat interne pesant. À trois journées de la fin de saison, et alors que les hommes d’Adi Hütter devront affronter une équipe de Saint-Étienne en mission pour sauver sa place en Ligue 1, l’actualité du club est agitée par le cas Eliesse Ben Seghir.

Le jeune milieu offensif de 20 ans, longtemps considéré comme l’une des pépites de l’ASM, semble avoir perdu sa place dans la hiérarchie. Entre performances en baisse et attitude critiquée,