L’évolution du rôle de Gabriel Gudmundsson au sein du LOSC illustre un changement significatif dans sa contribution à l’équipe. Initialement, le joueur suédois était un élément clé, bénéficiant d’un temps de jeu conséquent durant la première moitié de la saison 2024-2025. Avec 1749 minutes disputées en 26 apparitions, il se positionnait comme le sixième joueur le plus utilisé, témoignant de la confiance que lui accordait Bruno Genesio. Cette période privilégiée, où il cumulait 75% du temps de jeu total de l’équipe, le plaçait en position de force au sein de l’effectif, devançant même des joueurs comme Thomas Meunier et Ngal’ayel Mukau.

Cependant, depuis le début de l’année 2025, la situation s’est inversée, son temps de jeu ayant considérablement diminué. Avec seulement 817 minutes sur les 1800 possibles depuis la réception du FC Nantes, il ne représente plus qu’environ 45% du temps de jeu total de l’équipe. Cette baisse est principalement due au retour en compétition d’Ismaily, qui a rapidement récupéré du temps de jeu malgré des blessures. L’arrivée de Mitchel Bakker, également, a contribué à cette redistribution des rôles, le Néerlandais étant régulièrement titularisé. Bruno Genesio a d’ailleurs reconnu la complexité de gérer une équipe où la concurrence est si vive, soulignant la fatigue accumulée par ses joueurs, y compris Gudmundsson, qui a lui aussi connu des arrêts pour des blessures mineures.

Malgré cette situation, marquée par une diminution notable de son temps de jeu, Gabriel Gudmundsson n’a pas encore engagé de prolongation de contrat, son accord actuel expirant en juin 2026. Cette incertitude quant à son avenir au sein du club s’ajoute à la complexité de sa situation actuelle, où il passe d’un rôle de titulaire incontestable à celui de joueur de rotation, confronté à une concurrence accrue et à une gestion de la fatigue qui pèse sur sa progression.