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Président Keller condamne les attaques contre le club et son capitaine

Lors d’une conférence de presse, le président Marc Keller a vivement condamné les incidents survenus lors du dernier match à domicile. Il a exprimé sa déception face aux sifflets et aux banderoles visant notamment le capitaine Emégha, soulignant l’importance de le conserver pour la suite du projet et la frustration de voir le club attaqué de cette manière. Keller a insisté sur le fait que le club est plus important que tout individu et mérite le soutien de tous, tout en reconnaissant que des critiques sont légitimes en cas de résultats décevants, mais que la violence et les attaques personnelles dépassent les limites. Il a souligné que ces actions menacent la confiance établie avec certains groupes de supporters depuis 2012.

Le président Keller a annoncé des mesures disciplinaires à l’encontre de la tribune Ouest suite à la polémique des banderoles. Il a déclaré qu’il allait rencontrer les responsables de cette tribune pour discuter des actions à mettre en place, insistant sur le fait qu’il ne tolérera aucune désunion qui pourrait nuire aux résultats du club. Il a souligné l’importance de l’unité et du soutien total au Racing, en particulier dans le contexte actuel où le club doit évoluer en tenant compte des contraintes imposées par une minorité. Keller a exprimé sa peine face aux attaques contre Emégha, mais a souligné que la situation était plus grave pour le club lui-même.

Keller a également évoqué la réaction massive du public après le match du week-end dernier, soulignant la colère et la déception ressenties par de nombreux supporters. Il a dénoncé l’attaque d’une minorité de personnes de la tribune Ouest contre l’institution, le projet du club et le capitaine, qualifiant ces actions d’inacceptables et de non-respect des valeurs qui ont toujours guidé le Racing depuis sa création. Il a regretté le refroidissement des relations avec cette tribune au cours des deux dernières années, mais a affirmé que les événements récents dépassaient les règles et ne pouvaient être acceptés.