Le mois d’avril se termine avec les demi-finales de la Ligue des Champions, une étape de la compétition que ni le LOSC ni aucun de ses anciens adversaires n’ont jamais atteinte. Quels ont été leurs parcours respectifs ?
La saison 2024-2025 du LOSC a commencé il y a plus de huit mois avec une double-confrontation haletante contre le Fenerbahçe SK entraîné par José Mourinho. Les Dogues se sont imposés grâce à une victoire à domicile (2-1) et un match nul arraché en prolongation en Turquie (1-1). Ensuite, lors des barrages, ils ont été opposés au Slavia Prague qu’ils ont battu de manière similaire. Supérieurs devant leur public, les hommes de Bruno Genesio ont profité d’un écart assez conséquent au match aller (2-0) pour se contenter d’une courte défaite au retour (2-1) en République Tchèque.
Ces deux équipes éliminées dans leur quête d’accession à la Ligue des Champions ont été reversées en Ligue Europa. Les Tchèques y ont vécu une phase de ligue particulièrement délicate, avec un seul succès (Ludogorets), deux nuls (Ajax Amsterdam, Malmö) et cinq défaites (Athletic Bilbao, Francfort, Fenerbahçe, Anderlecht, PAOK). Ce bilan n’a évidemment pas suffi pour atteindre la phase finale. Le Slavia Prague s’est contenté d’une trentième place.
La réussite a été plus importante pour les Turcs, 24es et derniers qualifiés pour les barrages avec deux victoires (Union Saint-Gilloise, Slavia Prague), quatre nuls (Twente, Manchester United, OL, Midtjylland) et deux défaites (Alkmaar, Athletic Bilbao) lors de leur campagne. L’équipe de José Mourinho a battu Anderlecht (3-0, 2-2) avant d’être vaincue et éliminée par les Rangers (1-3, 1-2) en huitièmes de finale.
En ce qui concerne la Ligue des Champions, six des huit adversaires croisés par le LOSC en phase de ligue ont atteint la phase finale. Bologne (28e, 6 pts) et le SK Sturm Graz (30e, 6 pts) ne se sont pas hissés au tour suivant avec simplement deux succès. Il fallait au moins engranger onze unités pour espérer l’atteindre. Le Sporting CP, en chute libre avec le départ soudain de Ruben Amorim, la Juventus Turin et le Real Madrid devaient passer par les barrages, dont seule