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Strasbourg: Rosenior appelle l'unité pour l'histoire avant le match crucial contre Saint-Étienne

À l’approche du match crucial entre Saint-Étienne et Strasbourg au Stade de la Meinau, Liam Rosenior a partagé ses réflexions sur les défis qui attendent son équipe dans la lutte pour les objectifs du club. L’entraîneur strasbourgeois a abordé son état d’esprit et sa vision avant cette rencontre capitale, mettant en avant la réalité et l’intensité des derniers matchs de la saison. « La réalité, c’est que vous êtes jugés sur 34 matchs où tout le monde affronte tout le monde, c’est ça la vérité. J’ai vu une équipe de Saint-Étienne se battre pour sa survie contre Lyon dans une atmosphère incroyable. Ces matchs très difficiles ! Nous devons nous concentrer sur notre propre travail, c’est très simple : nous devons gagner nos matchs, et si nous y parvenons, alors nous verrons où cela nous mène. » Rosenior refuse de s’engager dans des analyses spéculatives sur le parcours des autres équipes et insiste sur l’importance de rester concentré sur chaque match à venir : « Je ne suis pas en train d’analyser ou de dire qu’une équipe a un calendrier plus facile ou plus difficile. Chaque match dans cette ligue est difficile, je l’ai dit dès le premier jour, et cela ne change pas alors qu’il ne reste que quatre matchs. Vous ne pouvez pas vous focaliser sur autre chose que sur le match très difficile qui nous attend samedi. C’est aussi simple que ça. » Rosenior a également souligné l’importance d’adopter une approche méthodique et pragmatique : « Concentrez-vous sur l’instant présent. Concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler, à savoir le prochain match, puis passez au suivant. »

Liam Rosenior, entraîneur du Racing Club de Strasbourg, a également évoqué l’importance de terminer la saison avec trois matchs à domicile au Stade de la Meinau. Avant la réception cruciale de l’AS Saint-Etienne ce samedi, il a souligné à quel point le soutien des fans a été déterminant tout au long de la saison. « Depuis mon arrivée, ce club m’a impressionné, que ce soit par son histoire, sa tradition ou par l’attachement des supporters. Je me souviens encore de mon premier match ici contre Rennes. C’était incroyable. À l’époque, la tribune n’était même pas aussi grande qu’elle l’est maintenant, mais le bruit et l’énergie dégagés par les supporters ce jour-là m’ont donné des frissons. C’est pour cela que je suis ici. » Rosenior a aussi évoqué la performance remarquable de son équipe à domicile cette saison, un élément-clé dans la lutte actuelle pour les objectifs du club : « Notre bilan à domicile est exceptionnel, et cela, nous le devons en grande partie aux supporters. Ils jouent un rôle énorme. Je leur demande encore une fois de tout donner. Nous avons besoin d’eux pour accomplir ce que personne ne pensait possible en début de saison. » Avec une grande sincérité, l’entraîneur est revenu sur son parcours et celui de son équipe : « Quand je suis arrivé, j’étais juste un entraîneur anglais un peu bizarre dont personne n’avait entendu parler. Mon équipe était composée de jeunes qui ne savaient pas encore être disciplinés ou jouer à ce niveau. Aujourd’hui, je veux qu’on obtienne quelque chose de concret, pour ce groupe, pour mon staff et pour ce club. Les supporters ont tout ce qu’il faut pour nous aider à y parvenir. » Alors que Strasbourg s’apprête à affronter Saint-Etienne à la Meinau, les mots de Rosenior résonnent comme un appel à l’unité et à l’effort collectif, avec un objectif clair : accomplir l’impensable et marquer l’histoire.

Dans un entretien accordé à la chaîne Youtube « LA DA » début avril, Ismaël Doukouré, Guéla Doué et Dilane Bakwa ont évoqué la jeunesse du groupe strasbourgeois. « Une force » qui selon eux se ressent sur le terrain et qui ne souffre pas d’un manque de leader. C’est l’équipe la plus jeune d’Europe. Le pari était audacieux mais a commencé à prendre forme au fil de la saison. Si bien qu’à la surprise générale, le Racing Club de Strasbourg est encore en lice pour décrocher une coupe d’Europe à quatre journées de la fin. Une jeunesse qui a trouvé ses repères, qui a attisé les curiosités au-delà des simples supporters strasbourgeois, et surtout qui impressionne tant elle se fait parfois oublier. C’est l’un des thèmes abordés dans une interview Youtube de la chaîne « LA DA » qui a reçu Ismaël Doukouré, Guéla Doué et Dilane Bakwa début avril, en partenariat avec PUMA France. À la question « prenez-vous en compte le fait que vous soyez la plus jeune équipe d’Europe ? », les trois invités ont été unanimes, à commencer par Guéla Doué. « Certains peuvent voir ça négativement mais il y a aussi beaucoup de positif. Nous, on voit plutôt ça comme une force. Il y a une bonne ambiance dans le vestiaire, on est tous soudés, on a tous faim, notre énergie se ressent sur le terrain. » Dilane Bakwa complète : « On veut surtout apprendre et progresser donc quand tout le monde va dans le même sens et est dans le même bateau, on ne peut qu’avancer. » « On ne ressent franchement pas un manque de leader ou d’expérience » Le Racing a battu des records de précocité cette saison. Il a notamment aligné le onze le plus jeune dans l’élite sur les 75 dernières années (21 ans et 185 jours, contre Nice le 24/11/2024). Mais alors que le débat sur l’absence d’un leader expérimenté a longtemps été dans l’air depuis le début de saison, il n’a jamais fait l’objet d’inquiétudes pour Ismaël Doukouré. « Quand tu es dans les tribunes et que tu vois une bande de gamins jouer contre le PSG, ça peut être choquant. Mais au final, le temps nous a donné raison. On est 7ème actuellement (l’interview a été tournée début mars, NDLR) et on fait des matches aboutis. Franchement il n’y a pas de raisons de s’inquiéter. » À ce propos, Dilane Bakwa élargit le débat. « Une absence de leader ? Aujourd’hui tu prends Guéla Doué, il a joué en Europe (la Ligue Europa avec Rennes en 2023/2024, NDLR) et a de l’expérience. Emanuel Emegha aussi, il a fait 3 ou 4 clubs européens avant Strasbourg. Il y a beaucoup de coéquipiers qui ont une expérience. On ne ressent franchement pas un manque de leader ou d’expérience, c’est plus au niveau de la concentration, la façon d’aborder nos matches, comment se comporter quand on perd ou quand on gagne, qui était un peu difficile au début mais ensuite quand tu apprends à connaitre tes coéquipiers, ça va mieux. »