Dans une récente interview accordée au streamer lyonnais Zack Nan, Allan Saint-Maximin a évoqué son passage difficile à l’AS Saint-Étienne. Il décrit un accueil hostile de la part des professionnels, accentué par un ultimatum concernant la signature avec un agent spécifique. Saint-Maximin explique qu’il a été immédiatement étiqueté comme un “bad boy” suite à son expulsion de Clairefontaine, une image qu’il conteste. Il souligne qu’il ne manquait pas de respect aux plus anciens et qu’il réagissait simplement à un manque de respect lui-même. Cette étiquette préconçue a compliqué son intégration et a créé des a priori chez les éducateurs, qui ont eu du mal à le percevoir comme une personne respectueuse et calme.
Saint-Maximin insiste sur l’importance du respect mutuel, affirmant qu’il est toujours disposé à le donner s’il en reçoit. Cependant, il reconnaît que son début de carrière à Saint-Étienne a été compliqué en raison de ce manque de respect initial. Il a néanmoins tissé des liens forts avec les éducateurs et a fait partie d’une génération talentueuse, bien que peu de ses coéquipiers aient réussi à percer. L’adaptation à la vie loin de sa famille a été particulièrement difficile, mais il était motivé par un désir de réussir, compte tenu de son expérience précédente. Il a dû surmonter des obstacles et des résistances de la part de certains qui ne l’aimaient pas, ce qui a rendu sa progression plus ardue.
Il révèle que ses premiers entraînements avec les professionnels ont été difficiles, car son style de jeu, basé sur le dribble et la provocation, n’était pas apprécié. Il ne souhaitait pas dénaturer son jeu et garder son identité de joueur. Son étiquette de “bad boy” a été interprétée comme de l’arrogance, alors qu’il affirmait simplement vouloir s’amuser et donner le meilleur de lui-même. Il a dû se battre pour obtenir des opportunités et a été aidé par certains entraîneurs, comme Abdel Bouhazam. L’ultimatum concernant la signature avec un agent a été un moment particulièrement douloureux, car il se sentait trahi et exploité. Cette situation l’a motivé à prouver sa valeur par ses propres moyens, et sa performance en CFA et en équipe de France l’a finalement permis de signer à Monaco.