L’affaire Adrien Rabiot continue de secouer l’Olympique de Marseille, avec la mère et agente du joueur, Véronique Rabiot, prenant la parole sur RTL pour contester la version officielle du club. Elle dénonce une gestion qu’elle juge désastreuse, estimant que la mise à l’écart de son fils n’est motivée ni par des raisons sportives ni disciplinaires, mais par des considérations financières. Véronique Rabiot rejette la description d’un épisode de “violence inouïe” suite à une altercation avec Jonathan Rowe à Rennes, et exprime son émotion face à cette décision. Ses déclarations risquent d’intensifier la tension entre la direction marseillaise, le clan Rabiot et une partie des supporters déjà divisés sur ce dossier. L’avenir du joueur à l’OM semble désormais plus incertain que jamais, alors qu’il est officiellement sur le marché des transferts.

Parallèlement, l’équipe féminine de l’Olympique de Marseille a été confrontée à un incident lors d’un match amical contre le Club Esportiu Europa. Une altercation survenue après le deuxième but des Marseillaises a entraîné l’arrêt de la rencontre à la 86e minute. Cet épisode s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes au sein du club, avec des expulsions de membres du staff et des accusations de “comportements violents constants” de la part des joueuses et du staff par le club catalan. Bien que le match ait été interrompu, l’OM a conservé son avantage et remporté la rencontre 2-1, dans le cadre d’une série de matchs préparatoires à leur montée en première division.

Cet incident souligne la fragilité émotionnelle qui peut accompagner la pression compétitive, même dans un cadre amical, et la tension palpable qui émane de la préparation de la montée historique de l’équipe féminine. L’encadrement technique devra désormais gérer cette énergie de manière plus sereine, en canalisant l’agressivité sur le terrain sans compromettre les valeurs du fair-play. Malgré cet épisode, les Marseiillaises auront l’occasion de prouver leur sérieux dès leur reprise officielle de la saison, fixée au 7 septembre face à l’Olympique Lyonnais. Ce nouvel événement ajoute une couche de complexité à la situation actuelle du club, qui devra naviguer entre les défis sportifs et les tensions internes pour assurer la réussite de sa montée en première division.