Karim Cissé, écarté du groupe professionnel du Paris FC suite à une sanction sévère le 28 février dernier, évolue actuellement avec la réserve du FC Annecy, un club participant à la compétition régionale 1. Cette période de prêt, initialement perçue comme une opportunité de relance après une première partie de saison où il avait démontré des qualités de remplaçant précieux, s’avère mitigée. Bien qu’ayant marqué un but contre le Clermont Foot après une phase de forme encourageante en décembre et début janvier, le joueur n’a enregistré que 35 minutes de jeu en Ligue 2 depuis le 10 janvier, illustrant un contraste frappant avec les attentes initiales.

Le parcours de Karim Cissé à l’AS Saint-Étienne, marqué par des particularités, avait suscité l’espoir d’une saison professionnelle au sein du FC Annecy. À quatre journées du terme du championnat, le bilan ne correspond malheureusement pas aux espoirs placés dans cette expérience. Alors qu’il ne lui reste qu’un an de contrat, ce prêt n’a pas permis au joueur né en 2004 de s’épanouir pleinement. Une évaluation approfondie de sa situation sera effectuée à l’été prochain afin de déterminer l’avenir du joueur au sein du club du Forez.

Concernant le temps de jeu limité de Karim Cissé, l’entraîneur Laurent Guyot justifie cette situation en invoquant les mêmes raisons que celles expliquant l’absence de Trévis Dago, attaquant prêté par Lille. Selon ses propos relayés par le Dauphiné Libéré, il s’agit d’un choix basé sur des considérations d’efficacité et de cohésion d’équipe. Il compare cette situation à celle d’autres joueurs ayant connu des périodes difficiles, citant des exemples tels qu’Ibra Baldé, Jacques Siwe et Junior Diaz, soulignant que ces expériences peuvent servir de tremplin pour la suite de leur carrière. Il évoque également le cas de Claudio Beauvue, dont le départ de Nantes n’a pas entamé sa réussite ultérieure, insistant sur le fait qu’il s’agit d’un choix tactique et non d’une remise en question de la valeur du joueur.